Rue de Montreuil, Paris 11e, notre équipe a testé pour vous la végétalisation collective, découvrez nos esquisses et inspirez-vous.
Absence générale de confort d'usage : le constat est unanime. Une multitude de recoins délaissés qui se transforment en déchetteries sauvages (chaises, meubles, matelas, etc.). Des pignons aveugles qui se prêtent à toutes les formes d'affichage (graffitis, manifestes, etc.). Le tout dans une rue étroite qui bouche la perspective.
Et si on renaturait la rue ? Et si c'était possible ? Les restaurateurs, artisans et habitants sont unanimes et porteurs du projet.
Valentina et Helder ont tout de suite embarqué dans l'aventure, convaincus de l'intérêt de la végétalisation de La Cuillère, pour la rue et pour la planète, pour les habitants comme pour les clients.
Un assemblage de bacs végétalisés structure le parking à vélos. Des plantes grimpantes montent de bacs qui font banc et habillent le pignon tout en accueillant les clients le temps d'une pause soupe et bol d'air.
Boire, manger, débattre, désennuyer… La façade donne le ton. Karen est de tous les combats utiles et s'engage, de l'affichage antiféminicide à la reconquête de l'espace public.
Lierre grimpant, passiflore mauve et framboises rouges forment un mur végétal qui abrite trois bancs, ouverts à tous. Cela implique de renoncer au parking pour vélos et trottinettes. Le débat aussi est ouvert à tous. À suivre…
Architectes, urbanistes, menuisiers, et tous passionnés de renaturation et de réemploi, ils sont à l'initiative de ce projet, des esquisses et de l'élan collectif des acteurs de la rue de Montreuil, restaurateurs et artisans.
Des racks à vélos remplacent l'ancien dépotoir et redonnent un usage à l'espace abandonné. Des bancs végétalisés forment un mini square et le graffiti oublié commence une autre vie. Un aménagement qui marie nature et street art, et qui ouvre le débat : et si on rendait la rue et sa conception à ceux qui s'en servent ?
Le restaurant terre, c'est avant tout un retour aux sources, de la racine qui germe, à la terrasse qui nourrit… Alors forcément, quand on lui a proposé de ramener la nature sur terre, le chef Hugo Richier a dit “oui”.
Des jardinières sur potelets encadrent un banc végétalisé, comme un barrage vert contre la circulation qui protège les convives en élargissant la terrasse. Un jardin sur terre qu'on aimerait voir fleurir jusqu'au ciel où visiblement des habitants ne nous avaient pas attendus.
Derrière la façade anthracite chic, un duo élégant, Arnould et Bérengère, font vivre une cuisine française revisitée à la sauce voyage. Le trottoir est trop étroit pour accueillir une installation, alors allons voir en pignon…
Rosier pimprenelle jaune citron, chèvrefeuille rose bonbon et lierre grimpant vert algue s'accrochent à l'arbuste existant et dessinent un petit coin de campagne dans un monde minéral. L'écueil : les trappes au sol doivent rester accessibles. Le collectif revoit ses perspectives. À suivre…
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C'est en renaturant son propre terrain qu'Alexandre Bouton a réalisé l'ampleur du chantier. Et créé FACT !
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L’artificialisation des sols touche environ 60 000 ha par an en France, qui plombent la biodiversité. La solution : renaturer les sols en profondeur.